
Un rapport explosif des Nations unies, rendu le 16 juin 2025 par la rapporteuse spéciale Reem Alsalem (A/HRC/59/47), remet en question l’idéologie transgenre, accusée de menacer les droits fondamentaux des femmes et des filles. Consulté par BV, ce document de 22 pages, soumis au Conseil des droits de l’homme, critique l’effacement du sexe biologique dans les lois et politiques, qualifiant cette pratique de « discrimination » et de « violence » contre les femmes. Il condamne l’accès des hommes s’identifiant comme femmes aux espaces féminins, comme les prisons, et appelle à interdire les interventions médicales irréversibles sur les enfants en dysphorie de genre. « Ce qui n’est pas défini ne peut être protégé », martèle le rapport, soulignant que nier le sexe biologique rend invisible la violence spécifique subie par les femmes. Ce cri d’alarme résonne comme une victoire pour ceux qui défendent la réalité biologique face à l’activisme transgenre.
L’effacement du sexe : une attaque contre les femmes
Le rapport dénonce « l’effacement du langage et des catégories spécifiques au sexe » comme une forme de « coercition inclusive » qui sacrifie les droits des femmes. En remplaçant « femme » par des termes réducteurs comme « personnes qui accouchent » ou « personnes possédant un vagin », les politiques modernes nient les vulnérabilités spécifiques des femmes, rendant leur oppression « de plus en plus difficile à identifier et, donc, à combattre ». Cette dérive, observée dans des pays comme le Canada, le Royaume-Uni et certains pays scandinaves, fausse les statistiques sur la violence, notamment en enregistrant les agresseurs masculins comme femmes selon leur identité autoproclamée. Le rapport cite en particulier une hausse des viols attribués aux « femmes » en Norvège, de 12 en 2015 à 44 en 2017. Cette hausse significative intervient après l’introduction de l’auto-identification des personnes incriminées pour ces mêmes faits.
Cette négation du sexe biologique compromet également les espaces réservés aux femmes, comme les refuges, les prisons ou de simples toilettes publiques. La rapporteuse indique que des femmes incarcérées, souvent victimes de traumatismes, subissent « harcèlement et violence physique, psychologique et sexuelle » lorsque des hommes s’identifiant comme femmes y sont admis. Passage qui fait, entre autres, écho au cas de Karen White, transgenre (homme vers femme) non opérée et condamnée pour viol et placée dans une prison pour femmes qui, au cours de sa détention, a été accusée de viols par ses codétenues.
Protéger les enfants et la liberté d’expression
Le rapport s’attaque également aux dangers de l’idéologie transgenre pour les enfants, en particulier les filles autistes, vulnérables à une « contagion sociale » de la dysphorie de genre. Il note que « les chances d’être diagnostiqué avec une dysphorie de genre sont trois fois plus élevées pour les enfants et adolescents avec un diagnostic de trouble du spectre autistique ». Face aux conséquences graves des transitions médicales – infertilité, dysfonction sexuelle, ostéoporose –, le rapport exige l’interdiction des « interventions médicales irréversibles » sur les mineurs, comme les bloqueurs de puberté, plaidant pour des évaluations psychologiques rigoureuses.
Le rapport dénonce également une censure croissante des voix féminines défendant la réalité biologique. Les femmes qui s’expriment sur l’importance du sexe sont « soumises à des campagnes de diffamation en ligne, des menaces, y compris des menaces de mort ». Taxées de « transphobes » ou de « nazies », elles font face à une intimidation visant à « les dissuader de parler, les pousser à la honte et inciter à la violence contre elles ». La rapporteuse appelle donc les États à un sursaut afin de garantir la liberté d’expression et d’association, réaffirmant que reconnaître le sexe biologique n’est pas discriminatoire mais essentiel pour protéger les droits des femmes et des filles.

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Article : https://www.bvoltaire.fr/lonu-denonce-lideologie-transgenre-comme-menace-pour-les-droits-des-femmes/
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