Le Lobby Pédocriminel – Laurence Beneux

« La pédophilie consiste à livrer des enfants au désir sexuel des adultes », Marc Reisinger, psychiatre. Pour autant, de nombreux amateurs de chair trop jeune militent pour la dépénalisation des rapports sexuels entre adultes et enfants. Il existe un lobby « pédophile » qui a pris un essor important au début des années 70, en surfant sur la vague de la « libération sexuelle ».

Un mouvement devenu international :

Âge minimum 

La principale revendication du militantisme pédo-criminel est l’abrogation d’un âge minimum en dessous duquel les rapports sexuels entre adultes et enfants sont interdits par la loi et passibles de poursuites. Ces militants qui revendiquent leur « amour » pour les enfants, se présentent comme une minorité sexuelle, persécutée par une société à la morale rétrograde que l’histoire jugera durement dans un futur proche. « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. », expliquait Jack Lang dans une interview accordée au magazine Le Gai Pied au début des années 90. Tandis que le philosophe René Schérer, après avoir fustigé une « législation disproportionnée », réprimant la « pédophilie », commentait dans un article écrit dans le journal Libération : « Il fut un temps (…), où ce qui était considéré comme destructif de l’enfant et de la personne c’était… la masturbation ». 

Les lobbyistes pour la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et mineurs expliquent d’ailleurs volontiers que si les enfants souffrent psychologiquement de telles relations, c’est parce qu’ils sont conditionnés par la société à le faire, et que leur combat est aussi celui de la libération de l’enfance ! Quant à la souffrance physique des enfants, ils font comme si elle n’existait pas. 

Militantisme

Durant les années 70, ce militantisme s’organise à l’échelle nationale dans de nombreux pays. Nous verrons dans un prochain article les formes qu’il a prises en France. Des associations se montent, qui utilisent les moyens de communication offerts par l’époque, journaux, radios, télévision, livres, photos, dessins, puis au cours des années 80, le minitel. 

Durant les années 90, le développement d’internet permet aux pédocriminels de s’organiser plus facilement à l’échelle internationale et si certaines associations s’éteignent, d’autres se dotent de sites dont certains existent encore aujourd’hui. Ainsi, une simple recherche sur un moteur permet de trouver le site, disponible en quatre langues, anglais, français, espagnol et allemand, de l’IPCE (International Pedophile and Child Emancipation), une sorte de fédération qui regroupe plusieurs associations, la plus importante étant l’association newyorkaise la NAMBLA (North american man/boy love association), créée à la fin des années 70 et toujours active, et dont le site internet est lui aussi accessible en quelques clics.

On y trouve des pages en anglais bien sûr, mais aussi en espagnol, en français, en allemand, en hollandais et en russe. Pour la petite histoire, sur la page francophone, on console un belge qui déplore avoir passé 3 ans en prison pour détention de documents pédopornographiques, en lui expliquant que « un de ces jours, la société reconnaitra le tort qu’elle a fait » et on peut lire le commentaire suivant : « Je pensais que tu étais français et j’étais ainsi étonné que tu sois allé en prison. La Belgique est un pays avec l’esprit beaucoup plus étroit que la France »…

Sigles 

D’autres associations comme la néerlandaise NVSH (Nederlandse Vereniging voor Seksuele Hervorming) demandent l’émancipation de toutes les formes de sexualité, y compris celles « labellisées anormales », telles que la pédophilie, l’adultère ou la zoophilie… La NVSH réfute d’ailleurs le qualificatif « anormal ». 

Des forums d’entraide entre pédocriminels, comme le BoyChat, sont aussi librement accessibles sur la toile. Pas sur le Darknet, non, non, à partir de n’importe quel navigateur. 

À la fin des années 90 et au début des années 2000, les pédocriminels célèbrent la « pedophilia pride », tous les 24 avril. Certains mouvements homosexuels s’en émeuvent, qui craignent l’amalgame, et tiennent à se dissocier du mouvement.  

La célébration évolue, et devient le « Boy Love Day », fêté le 21 juin par ceux qui aiment les petits garçons, et le « Alice Day », fêté le 25 avril par ceux qui aiment les petites filles. Il est préconisé de reporter les « festivités » au samedi suivant ces dates si elles tombent un autre jour de la semaine. Enfin, le 22 décembre est le jour du « Child Love Day ». Pour chaque fête, il est recommandé d’allumer une bougie, bleue pour les amateurs de garçonnets, rose pour ceux qui ont un penchant pour les fillettes, et blanche pour le jour qui rassemblent tous les pédocriminels.  

D’autres signes de reconnaissance sont inventés comme le hashtag  #MAP (Minor attracted people), et des logos : 

logos

Si vous voyez quelqu’un arborer un de ces sigles, sur lui, sur ses comptes sur les réseaux sociaux, soyez vigilants.

Un mouvement très actif en France :

Un lobby pédocriminel s’organise à l’échelle internationale (voir notre article de la semaine dernière), qui réclame notamment la dépénalisation des rapports sexuels entre majeurs et mineurs, sans considération d’âge. La France n’est pas épargnée, et les militants de la cause pédocriminelle se sont abondamment répandus dans les journaux et sur les plateaux de télévisions français à partir des années 1970. 

La majorité sexuelle

En France, la majorité sexuelle est “l’âge à partir duquel un mineur peut valablement consentir à des relations sexuelles (avec ou sans pénétration) avec une personne majeure à condition que cette dernière ne soit pas en position d’autorité à l’égard du mineur” (Conseil constitutionnel, 2012 et 2015). Et depuis 1945, cet âge est fixé à 15 ans, mais étendu à 18 ans si le majeur est une personne ayant autorité sur le mineur. Ce dernier point a évolué sous la présidence d’Emmanuel Macron et fera l’objet d’un prochain article. 

Jusqu’en 1980, ce qu’on appelle alors un “attentat à la pudeur” sur un mineur n’ayant pas atteint cet âge de la majorité sexuelle, est considéré comme un crime, qu’il y ait pénétration ou pas. Cela ne fait évidemment pas l’affaire de ceux qui se revendiquent “pédophiles”, c’est-à-dire “amoureux des enfants”.

Des intellectuels, qui ne cachent pas leur goût pour les très jeunes proies, vont donc s’emparer de la scène médiatique pour dénoncer la dureté de la loi et militer auprès de l’intelligentsia française pour faire entendre leur cause. En 1974, René Schérer vient présenter son livre Émile perverti dans l’émission télévisée “Ouvrez les guillemets”, présentée par Bernard Pivot, et il dénonce l’obsession, qu’il espère provisoire, de la famille et de l’Education nationale de “ne pas pervertir l’enfant”. L’année d’après, le même présentateur reçoit, sur le plateau d’“Apostrophes”, Gabriel Matzneff qui vient présenter son essai Les moins de 16 ans, où il critique notamment la loi protégeant les mineurs.

Les pétitions des intellectuels

Le 26 janvier 1977, quelque 70 intellectuels signent une tribune dans le quotidien Le Monde pour exiger la libération de trois individus sur le point d’être jugés pour avoir eu des relations sexuelles “sans violences » avec de jeunes mineurs, et avoir photographié leurs ébats. Les prévenus sont en détention préventive depuis trois ans, et les signataires s’en indignent. Par ailleurs, les pétitionnaires contestent la lourdeur des peines encourues. « Aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle, soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels. Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste entre la qualification de ‘crime’ qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés (…)”, déplorent-ils.

Et de conclure, « Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckhardt ne retrouvent pas la liberté ! » 

Les accusés seront finalement condamnés à cinq ans de prison avec un sursis.

Trois mois plus tard, le 23 mai 1977, ce sont 80 intellectuels qui, toujours dans Le Monde, signent une « Lettre ouverte à la Commission de révision du code pénal pour la révision de certains textes régissant les rapports entre adultes et mineurs”, demandant la décriminalisation des rapports sexuels entre adultes et mineurs n’ayant pas atteint l’âge de la majorité sexuelle.”

Leurs vœux seront partiellement exaucés avec la loi du 23 décembre 1980 qui définit le viol pour la première fois. Constitue un viol « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte ou surprise », et c’est un crime. Mais, a contrario, les autres formes “d’attentat à la pudeur”, ne comportant pas de pénétration, deviennent des “agressions sexuelles” qui ne sont plus considérées que comme des délits et font encourir des peines de prison moins lourdes.

« Libérer » les enfants

Reste, pour les “amoureux des enfants”, cette ennuyeuse “majorité sexuelle” qui empêche les pédophiles de se prévaloir du “consentement” de leurs jeunes victimes. La contrainte ou la surprise est présumée par la loi, du fait du jeune âge de leurs “partenaires sexuels”, et même si on ne risque plus systématiquement une peine criminelle, on risque encore de la prison, même pour une simple agression sexuelle. 

Le lobby pédocriminel français s’attaque donc à la majorité sexuelle en prétendant plaider pour… la cause des enfants. “Libérer les enfants” est leur nouveau mantra. Ils sont donc nombreux à affirmer, comme le pédocriminel multirécidiviste Jacques Dugué, dans une lettre adressée à son juge d’instruction et publiée dans Libération le 21 janvier 1979, que « les enfants aiment ça. Ils font comme tout le monde”. Ce n’est pas l’avis d’une victime de Dugué, qui déclare à la police que la sodomie lui a fait “très mal”.

Guy Hocquenghem, René Schérer, Gabriel Matzneff, Daniel Cohn-Bendit, Roger Peyrefitte… y vont de leur couplet sur la sexualité des enfants ou relatent leurs “amours” interdites avec des mineurs.

Les psychiatres, qui expliquent que le développement sexuel et l’accès progressif à la sexualité des enfants doivent se faire sans interférences des adultes, sont accusés de nuire aux mineurs. Michel Foucault les brocarde en les accusant de vouloir “protéger l’enfant de ses propres désirs”, au nom de connaissances scientifiques que l’écrivain conteste. L’avocat Jean Danet critique l’intervention des psychiatres dans les tribunaux. “Ce qui se prépare avec l’intervention des psychiatres au tribunal, c’est une manipulation du consentement des soi-disantes victimes, c’est une manipulation du consentement des enfants, c’est une manipulation de leur parole », affirme-t-il, dans le numéro 37 de la revue Recherche, publié en avril 1979 sous le titre évocateur : “Fous d’enfance”.

Bertrand Boulin publie, en 1977, avec la collaboration de plusieurs prosélytes de la pédophilie, La Charte des enfants. Les auteurs dénoncent le joug toxique que constituent les familles qui brident la sexualité de leurs enfants et, dans un mélange de revendications, demande notamment la suppression de la notion “d’enfant en danger” et l’abrogation de la loi sur le détournement de mineur.

Les revendications des prosélytes pédocriminels ont peiné à influencer le législateur et quelques militants pour la libération sexuelle des enfants, tels Jack Lang ou Daniel Cohn-Bendit, ont fait amende honorable au XXIe siècle.

Le lobby pédocriminel français n’en est pas moins resté actif jusqu’à aujourd’hui, pour faire reculer la protection des enfants contre les prédateurs sexuels. Nous verrons plus en détails comment il s’est organisé et comment s’est fait sentir son influence.

et s’il influençait la justice française ?

Comme nous l’avons vu dans un précédent article, dans les années 1970, les prosélytes des rapports sexuels entre adultes et enfants se battent pour l’abolition de la majorité sexuelle qui est fixée à 15 ans depuis 1945, ou tout au moins pour son abaissement, ainsi que pour la décriminalisation des rapports sexuels entre adultes et enfants. S’ils parviennent à rallier certains intellectuels à leur cause, le législateur refuse. Certes, à partir de 1980, seuls les rapports sexuels avec pénétration sont passibles de la cour d’assises, les autres agressions sexuelles ne relevant plus que du tribunal correctionnel, mais enfin « l’âge à partir duquel un mineur peut valablement consentir » (à un rapport sexuel avec un majeur) demeure fixé à 15 ans, et 18 ans si le majeur a autorité sur l’enfant. Alors certains de leurs soutiens vont trouver une solution simple pour contourner le problème : ne pas appliquer la loi.  

C’est le cas de certains magistrats qui vont correctionnaliser les viols sur mineurs. Majorité sexuelle ou pas, le consentement des gosses va être interrogé. 

En 1979, alors que même sans pénétration, les relations sexuelles entre adultes et enfants sont considérées comme un crime, la justice décide de renvoyer un certain Gérard Roussel devant le tribunal correctionnel au lieu de la cour d’assises, pour ses ébats (filmés) avec des fillettes de 6 à 12 ans. 

Comme la loi pénale est dite “d’interprétation stricte » (ce qui signifie qu’il faut s’en tenir strictement à la lettre de la loi), le magistrat doit user de subterfuges. Alors, au lieu de fonder les poursuites sur l’article 331 du code pénal de l’époque, qui dispose que les attentats à la pudeur, commis « sans violences » sur mineur de 15 ans, sont punis de réclusion criminelle, le juge utilise l’article 312 du même code qui réprime les violences sur enfants. En effet, ces violences, « non attentatoires aux bonnes mœurs” pour reprendre un terme de l’époque, ne sont pas considérés comme des crimes mais comme des délits (à moins qu’elles n’aient entrainé la mort ou une infirmité permanente). Autrement dit, le magistrat requalifie les faits en faisant comme si la dimension sexuelle n’avait pas existé.  

Il faut signaler qu’en théorie, les peines encourues pour violences peuvent être plus élevées que celles pour attentat à la pudeur. Tout dépend du niveau de violences. Mais devant un tribunal correctionnel, c’est un magistrat professionnel qui décide de la peine, alors que devant une cour d’assises, c’est un jury populaire, c’est-à-dire des citoyens lambda tirés au sort sur les listes électorales. Or, si une intelligentsia française est sensible aux arguments des prosélytes de la pédophilie, le peuple dans son immense majorité n’est pas compréhensif pour deux sous en la matière. C’est probablement une des raisons pour lesquelles les députés sont restés de marbre devant les lettres ouvertes et autres pétitions plaidant pour un adoucissement de la législation concernant les relations sexuelles entre adultes et enfants. Les parents et électeurs français ne l’entendent pas de cette oreille. 

Gérard Roussel se défend justement en expliquant que non seulement ses victimes étaient consentantes, mais que c’était même elles qui l’entraînaient dans la chambre. ”J’ai été autant séduit que séducteur », déclare-t-il durant son procès. Alors, pour lui éviter les foudres des assises, c’est « par souci d’équité” que “les tribunaux procèdent souvent comme dans le cas de M. Roussel à une correctionnalisation des faits”, explique Bertrand Le Gendre, journaliste pour Le Monde, dans un article du 2 avril 1979. 

Cette correctionnalisation des crimes sexuels sur mineurs ne va jamais cesser dans les tribunaux. À partir de 1980, il faut qu’il y ait pénétration pour qu’une agression sexuelle soit qualifiée de viol et relève de la cour d’assises. Le législateur n’a jamais modifié l’âge de la majorité sexuelle, ni sa définition, pourtant des magistrats instructeurs vont continuer à interroger le consentement des enfants plutôt que de se contenter d’établir s’il y a eu pénétration ou pas, avant décider si le prévenu doit être renvoyé devant un tribunal correctionnel ou une cour d’assises. Et dans les années 2000, les peines encourues pour les délits qualifiés “atteinte sexuelle” ou “agressions sexuelles” sur mineur sont bien plus faibles que les peines encourues pour le crime de viol. Les arguments avancés par la justice sont notamment le désengorgement des cours d’assises.  

Cette non-application de la loi par certains magistrats est certes dénoncée par des associations de défense des enfants mais elle est de plus en plus banalisée. On en oublie que, précisément, elle ne s’appuie pas sur la loi.  

En 2017, deux décisions de justice, niant les viols de deux enfants de 11 ans au motif qu’elles auraient été consentantes, font scandale. Face à l’émotion populaire, Nicole Belloubet et Emmanuel Macron estiment publiquement qu’il faudrait un âge en dessous duquel le consentement est “irréfragable”, c’est-à-dire ne peut pas être questionné. C’est étonnant puisque cet âge existe déjà. Il est difficile de concevoir que la garde des Sceaux l’ignore puisque la définition de la majorité sexuelle a été confirmée en 2012 et 2015 par le Conseil constitutionnel dont elle a été membre de 2013 à 2017. 

Pourtant, au lieu d’émettre une circulaire rappelant la loi aux tribunaux, le gouvernement va expliquer que l’instauration d’un tel âge de non-consentement « irréfragable” serait rejeté par le Conseil constitutionnel. Le Conseil d’État, que le gouvernement consulte, partage cette étonnante analyse.   

Pour autant, la loi du 21 avril 2021, adoptée sous la pression de la CIIVISE (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) et réaffirmant que tout acte sexuel comportant une pénétration, perpétré par un majeur sur un mineur de 15 ans, est un viol passible de poursuites criminelles, ne fait pas broncher le Conseil constitutionnel. Au contraire, “les sages” valident les dispositions de la loi dans une réponse à une Question prioritaire de constitutionalité (QPC) durant l’été 2023. 

Il faut cependant noter que si la nouvelle loi améliore la protection des victimes sur certains points, elle apporte aussi deux modifications au principe de majorité sexuelle instaurée dès 1945. Le majeur n’encourra désormais des poursuites criminelles que dans le cas où sa différence d’âge avec le mineur excède cinq ans. Par ailleurs, depuis 1945, la majorité sexuelle était portée de 15 à 18 ans (21 ans même, avant 1974, âge de la majorité civile jusqu’au 5 juillet 1974) si le majeur avait autorité sur le mineur. Ainsi, les coachs sportifs, éducateurs, enseignants, etc., devaient s’abstenir d’avoir des relations sexuelles avec un mineur de moins 18 ans sous peine de poursuites pénales. Cet âge de 18 ans n’est plus prévu dans la loi que pour les cas d’inceste. 

Bon, les prédateurs sexuels de mineurs devraient de toute façon ne plus encourir les foudres des jurés populaires souvent peu compréhensifs en ce qui concerne les crimes sur enfants. En 2019, Nicole Belloubet a instauré des cours criminelles, où siègent uniquement des juges professionnels. Ces cours criminelles ont d’abord été testées dans des certains départements, avant d’être généralisées à l’ensemble du territoire en 2022, par le nouveau ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti. Elles sont compétentes pour les crimes dont la peine encourue ne dépasse pas 20 ans, et un des arguments présidant à leur création a été d’éviter une correctionnalisation des viols qui n’aurait jamais dû exister si la loi avait été appliquée. Car quels sont ces « sous-crimes » qui n’ont plus droit à un jury populaire ? À 90 %, les crimes sexuels, y compris sur enfants. Notons d’ailleurs que la création de ces cours criminelles n’a pas eu jusqu’à présent d’impact sur le nombre de correctionnalisation des viols sur mineurs. 

Enquête réalisée par Laurence Benneux pour France Soir.


Téléchargez en PDF « Le livre de la Honte » par Laurence Beneux et Serge Garde.

L’OMS incite-elle à la pédophilie ?

Journal mythique issu de la résistance pendant la libération, FRANCE SOIR propose de nombreux entretiens, tribunes, et critiques d’ouvrage issues de personnalités alternatives ignorées ou diffamées dans la presse gouvernementale.

🌐 https://www.francesoir.fr

Publié le 30-09-23 : https://www.francesoir.fr/societe/lobby-pedocriminel-un-mouvement-devenu-international-partie-1

Publié le 09-10-23 : https://www.francesoir.fr/societe/lobby-pedocriminel-partie-2-un-mouvement-tres-actif-en-france

Publié le 24-10-23 : https://www.francesoir.fr/societe/lobby-pedocriminel-partie-3-et-s-il-influencait-la-justice-francaise

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*