
Le ministre de la Santé américain Robert Kennedy JR a lancé l’Opération Skywatch. Objectif : mettre fin aux épandages et poursuivre les responsables. La force opérationnelle a reçu l’autorisation légale de saisir des avions, d’arrêter des pilotes et d’assigner à comparaître les laboratoires et institutions responsables de la dispersion de produits chimiques. Pendant ce temps-là, en France, l’omerta continue à régner. Gouvernement, élus et surtout médias veillent à ridiculiser ceux qui s’inquiètent du danger d’empoisonnement.
Les poisons tombés du ciel
L’épandage d’aluminium, de baryum et de strontium sur des populations civiles n’est plus considéré comme une simple accusation, mais comme un acte de terrorisme environnemental. Selon des rapports de laboratoires indépendants, des régions des États-Unis présentent des niveaux élevés de métaux toxiques, compatibles avec une exposition à des produits chimiques aérosolisés. Parmi ces métaux figurent l’aluminium, le baryum et le strontium, tous liés à des lésions neurologiques, des maladies respiratoires et la destruction des sols.
Projets de loi contre les manipulations climatiques
La sénatrice républicaine de Floride Iliana Garcia vient de déposer un projet de loi contre la géo-ingénierie (donc les chemtrails). Le Tennessee (qui a voté Trump à 64,2 % en 2024) a adopté un projet de loi en 2024 qui interdit la géo-ingénierie et la modification du climat. Arizona, Kentucky, New Hampshire, Minnesota, Rhode Island, Pennsylvanie, Dakota du Sud, Mississippi, Utah, Wyoming, ont également déposé des projets de loi.
Les fact-checkers : les chemtrails n’existent pas
Les mêmes qui vantaient des vaccins contre le covid sûrs et efficaces affirment que les chemtrails sont des contrails. Elles sont constituées en majeure partie de vapeur d’eau, mais aussi de certains éléments provenant de la combustion du carburant. Il faut vraiment être complotistes pour penser autrement. D’ailleurs, précise un fact-checker, « la notion de “chemtrails” n’apparaît pas dans la loi du Tennessee. Elle interdit « l’injection, la libération ou la dispersion intentionnelle, par quelque moyen que ce soit, de produits chimiques, de composés chimiques, de substances ou d’appareils à l’intérieur des frontières de cet Etat dans l’atmosphère dans le but délibéré d’affecter la température, les conditions météorologiques ou l’intensité de la lumière du soleil », ce qui est la description précise des chemtrails. Mais le mot « chemtrail » n’étant pas mentionné, sa réalité n’existe donc pas.
CNN : pourquoi faire des lois contre ce qui n’existe pas ?
Les chemtrails n’étant qu’une théorie conspirationniste, une loi qui interdit ce qui n’existe pas est une absurdité, déclare Gernot Wagner, un « économiste du climat » (si, si, cela existe), à CNN. Les changements climatiques sont des sources de profits à prévoir. L’Onu, la Réserve fédérale américaine, le FMI, la Banque d’Angleterre, écoutent les « économistes du climat » comme des oracles. Quant à CNN, il appartient à Warner Bros Discovery dont les principaux actionnaires sont Vanguard, State Street, BlackRock. Est-ce une coïncidence ? CNN a les mêmes actionnaires principaux que Pfizer. Est-ce pour cela que CNN titrait : « Le vaccin Pfizer est efficace à 93 % pour prévenir l’hospitalisation liée au Covid-19 chez les adolescents, selon une étude du CDC » ?
Un ex-fact-checker déplore sur TF1 : « Dirigés par des élus républicains, une grosse dizaine d’États américains souhaitent légiférer pour interdire aux avions de répandre dans le ciel des produits chimiques. Ces textes visent à lutter contre la “géo-ingénierie”, mais font écho à une théorie conspirationniste déjà ancienne et toujours très vivace, dite des “chemtrails”. Des discours qui en font la promotion sont dénoncés de longue date par les experts : les lignes blanches dans le ciel, expliquent-ils, sont de banales traînées de condensation. »
Ceux qui croient aux chemtrails ne sont pas tous « conspi »
- Malgré les inondations, la très démocrate Californie continue à pratiquer tout-à-fait officiellement l’ensemencement des nuages depuis 1981.
- L’Union européenne croit aux chemtrails puisqu’elle participe au développement de la géo-ingenierie pour réfléchir la lumière du soleil afin de lutter contre le réchauffement climatique.
- Le patron d’une société de géo-ingenierie défend son bout de gras en Floride avec des arguments qu’on devrait qualifier de complotistes. Il explique qu’il n’utilise que du dioxyde d’argent et en quantités infimes. D’ailleurs, « en Floride nous n’avons jamais ensemencé les nuages », affirme-t-il. Il insinue qu’une interdiction serait adoptée afin de protéger (mais de quoi ?) la maison de Trump à Mar del Lago au détriment des agriculteurs. Ceux de Salt Lake City sont bien contents d’avoir un peu d’eau au lieu d’avaler de la poussière.
En France…
En France un député, Joël Giraud, a osé poser une question sur la réalité des chemtrails en 2012. Il a eu la réponse du gouvernement qui s’imposait en 2014 : les chemtrails sont des contrails, lesquels, selon l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA) et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), sont déjà bien assez dangereux sans qu’on aille en plus les ensemencer de nanoparticules. Joël Giraud a eu droit à ce titre de Libération (en 2020 !) : « Les interrogations complotistes du nouveau secrétaire d’Etat Joël Giraud ».
Un autre député, Gérard Bapt, a posé la même question en 2013 et il a eu une réponse identique en 2014. Gérard Bapt est à l’origine de l’interdiction en France du bisphénol A. Il a soutenu Irène Frachon dans le dossier du Médiator.
Depuis, pas une question d’un député, d’une association, rien de rien.
par Jacqueline
Le MEDIA en 4-4-2 est un média alternatif qui dispense, non sans humour, un très bon suivi des affaires de corruption et de manipulation du régime.
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