Une vidéo clandestine révèle une réunion entre journalistes de France Inter (Cohen, Legrand) et cadres PS (Jouvet, Broussy) pour booster Glucksmann en 2027 et saboter Dati à Paris ; Legrand suspendu, Cohen épargné… pour le moment ?
Oh, quelle belle matinée de juillet 2025 dans le très chic 7e arrondissement de Paris ! Sous un ciel ensoleillé, le bistro Le Coucou, coincé entre l’avenue Duquesne et l’avenue de Ségur, accueille une réunion qui sent bon la stratégie électorale… et le café froid. Autour de la table, un quatuor de choc : deux stratèges du Parti socialiste et deux stars du service public, prêts à redessiner la France de 2027 à coups de micros et de manigances. Mais quand une vidéo clandestine révèle leur petit complot, c’est la tempête médiatique.
Le casting : un mélange explosif de politique et de micros
Installés dans l’ambiance feutrée du Coucou, nos quatre mousquetaires ne sont pas là pour parler météo. D’un côté, Pierre Jouvet, eurodéputé et secrétaire général du PS, le cerveau des stratégies électorales, et Luc Broussy, président du Conseil national du PS, fidèle gardien de la ligne socialiste. De l’autre, Thomas Legrand, chroniqueur à France Inter et plume acérée de Libération, et l’incontournable Patrick Cohen, animateur de C à vous sur France 5 et éditorialiste à France Inter, celui-là même qui aime dresser des listes de « cerveaux malades » pour pointer du doigt les esprits déviants. Cohen, encore marqué par son clash télévisé avec Rachida Dati – où il s’était fait remettre à sa place pour avoir évoqué ses ennuis judiciaires – semble fatigué, mais ses comparses ont l’énergie des grands jours.
Le plan : Glucksmann en orbite, Dati dans le viseur
L’objectif de ce conciliabule ? Propulser Raphaël Glucksmann comme le messie de la gauche pour 2027 et flinguer les ambitions parisiennes de Rachida Dati pour 2026. Thomas Legrand, en bon stratège, propose un grand arc de la gauche, de François Ruffin à Pascal Canfin, pour faire de Glucksmann le parfait centriste : « L’intérêt de Canfin, c’est d’élargir la bordure pour que Glucksmann soit plus au milieu ! » astucieux, non ? Cohen, toujours prudent, grimace : « Oui, mais avec un score tout mouillé de 32, 33 %… » Pas de quoi pavoiser, mais assez pour rêver d’un second tour.
Et pour Dati ? Legrand lâche, avec un sourire en coin : « Patrick et moi, on fait ce qu’il faut pour Dati. » Traduction : les micros de France Inter et France 5 vont s’en donner à cœur joie pour la descendre. Cohen, lui, fort de son expérience à cataloguer les « cerveaux malades », semble prêt à dégainer. Mélenchon, lui, en prend pour son grade : « Il est fou », s’agace Legrand, tandis que Jouvet ricane sur son obsession d’un socle à 22 %. Quant au RN, il inquiète : « Ils montent des listes partout, même des collectifs anti-éoliens ! » s’alarme Jouvet. L’écologie, justement, est un autre dada : Cohen et Legrand jurent que les arguments du RN sur la hausse des prix de l’électricité sont « faux », vantant les éoliennes et le solaire, soutenus par un providentiel sondage Ipsos.
La vidéo qui fait pschitt : L’Incorrect !
Mais voilà, quelqu’un a oublié de vérifier si les caméras tournaient. Filmée à leur insu, la conversation atterrit le 5 septembre 2025 sur les réseaux sociaux, via Juliette Briens, directrice de la communication de L’Incorrect. Le magazine conservateur en fait ses choux gras, ironisant : « Rassurez-vous, ça coûte pas cher, c’est Nicolas qui paye ! » (comprendre : le contribuable). La vidéo, en deux parties, montre Legrand promettre de « faire ce qu’il faut » contre Dati et vanter le rôle de France Inter pour influencer le « marais centre-droit centre-gauche ». Un aveu de partialité qui fait l’effet d’une bombe.
Les retombées : Legrand au placard, Cohen intouchable
Les conséquences ne se font pas attendre. France Inter, la main sur le cœur, suspend Thomas Legrand à titre conservatoire le 5 septembre pour « propos contraires à la déontologie journalistique ».
Rachida Dati, furieuse, exige des sanctions contre les deux journalistes, dénonçant une atteinte à l’impartialité du service public.
« Des journalistes du service public et Libération affirment “faire ce qu’il faut” pour m’éliminer de l’élection à Paris. Des propos graves et contraires à la déontologie qui peuvent exposer à des sanctions. Chacun doit désormais prendre ses responsabilités. »
Sur X, c’est l’hystérie : certains appellent à privatiser l’audiovisuel public, criant au scandale d’une « gauche caviar » qui manipule les ondes. Arrêt sur images tente de calmer le jeu, critiquant les théories complotistes, mais le mal est fait.
Et Patrick Cohen dans tout ça ? L’homme des « cerveaux malades » glisse entre les gouttes, comme à son habitude. Pas de suspension, pas de sanction, juste un silence prudent. Après tout, pourquoi risquer sa place quand on peut laisser Legrand prendre les coups ? Cette esquive digne d’un funambule médiatique ne fait qu’alimenter les critiques : Cohen, le grand moralisateur, serait-il intouchable grâce à ses réseaux ?
Une collusion qui sent le rance
Quand France Inter, financée par l’impôt, devient le mégaphone d’un parti pour promouvoir Glucksmann et abattre Dati, c’est la crédibilité de tout un système qui vacille. Les discussions sur l’écologie, les éoliennes et le RN ne sont qu’un vernis pour masquer une stratégie électorale pure et dure. En pleine montée de l’extrême droite et effondrement du macronisme, cette affaire pourrait galvaniser les critiques contre les médias publics, accusés de rouler pour la gauche. Quant à Cohen, son silence et son absence de sanction laissent un goût amer : celui qui pointait les « cerveaux malades » aurait-il oublié de se regarder dans le miroir ? L’enquête interne de France Inter et les suites judiciaires, si elles arrivent, seront à suivre de près. En attendant, une chose est sûre : au Coucou, l’addition est salée, et c’est le contribuable qui régale.
Allez, faites cheese !
Le MEDIA en 4-4-2 est un média alternatif qui dispense, non sans humour, un très bon suivi des affaires de corruption et de manipulation du régime.
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