
Dans un rebondissement qui défie l’entendement, Adrien Bastard, un quadragénaire influent de l’Oise impliqué dans un réseau international de trafic sexuel d’enfants, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire par la cour d’appel de Paris. Cette décision, survenue le 12 août 2025, soulève une vague d’indignation publique face à des accusations d’une gravité extrême, incluant l’inoculation délibérée du VIH à des mineurs en Afrique.
Des profils de notables
Au total ce serait pas moins de 150 enfants, âgés de 5 à 17 ans, qui seraient victimes d’un vaste réseau pédocriminel qui aurait des ramifications jusqu’au Sénégal. Dans cette affaire, trois hommes ont été mis en garde à vue, dont le principal mis en cause est Pierre Robert, âgé de 72 ans, un homme d’affaires de Beauvais, patron du restaurant O’filatures, du Bull Dog Café, de l’hôtel Le Chenal et propriétaire de plusieurs immeubles dans cette ville. Il aurait également des résidences au Sénégal. Il est soupçonné de détention d‘images pornographiques de mineurs, de production de films et de traite d’êtres humains au Sénégal.
Adrien Bastard, âgé de 43 ans, est soupçonné d’avoir tissé des liens dans un réseau pédocriminel transcontinental. Ce n’est pas un citoyen lambda ; il s’agit d’un ancien délégué de Mister France Picardie, bien implanté dans les milieux forains et proche de figures médiatiques comme Cyril Hanouna. Ses connexions influentes n’ont pas empêché son arrestation le 1er avril, mais semblent avoir pesé dans la balance judiciaire…
Les accusations effroyables
Les charges pesant sur Adrien Bastard sont : traite d’êtres humains en bande organisée, proxénétisme aggravé et exploitation sexuelle de mineurs, le tout aggravé par une inoculation volontaire du VIH lors d’abus en Afrique. Ce réseau international transforme des enfants vulnérables en marchandises jetables, avec une cruauté qui défie toute humanité. On se demande si la Justice mesure pleinement l’ampleur de ces crimes.
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L’enquête et l’incarcération
L’enquête, menée avec discrétion depuis des mois, a abouti à l’incarcération d’Adrien Bastard à la prison de la Santé à Paris pendant plus de quatre mois. Les autorités ont mis au jour un système sophistiqué de trafic sexuel, reliant l’Europe à l’Afrique dans une toile d’exploitation impitoyable. Pourtant, derrière les barreaux, le suspect a maintenu ses déclarations d’innocence, arguant d’une machination – un refrain bien connu dans les affaires de ce calibre.
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La décision controversée
Le 12 août, la cour d’appel de Paris a ordonné sa libération sous contrôle judiciaire, une mesure que beaucoup qualifient de laxiste face à la monstruosité des faits reprochés. Cette remise en liberté, motivée par des arguments de procédure que l’on imagine alambiqués, lève de nouveau le voile sur les nombreuses failles de notre système judiciaire qui ne protège pas les victimes quand elles font face à des puissants.
par Yoann
Le MEDIA en 4-4-2 est un média alternatif qui dispense, non sans humour, un très bon suivi des affaires de corruption et de manipulation du régime.
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