L’heure sonne de demander des comptes. Pas qu’aux experts de plateaux, mais aussi aux petits commentateurs qui ont pourri les débats.
Le colonel Caresse et maître de Castelnau ont appelé à la modération dans les commentaires. Ils ont fait remarquer que le travail visait à de la ré information et ne devait en aucun cas donner lieu à des affrontements.
J’admire le travail de ré information entreprit par ce duo, ils ont eu le courage de s’avancer sous les discours de haines de nos dirigeants et de leurs nervis stipendiés.
Hélas, pour cette affaire, je dois entrer en opposition frontale.
Je comprends leur raisonnement et leur désir d’apaiser le débat. En temps normal, je partagerais cet appel au calme.
Hélas, COVID, Ukraine ont dépassé les bornes. Vous le voyez, j’en exclus le moyen orient, car nous sommes parvenus à en demeurer à l’écart autant que faire se peut. Même si je déteste monsieur Macron du plus profond de mon âme, je dois lui donner crédit d’avoir avec sa communication brouillonne réussi à nous maintenir sur une position largement humanitaire malgré certaines erreurs au début. Plus personne ne l’écoute, cela nous arrange dans ce cas.
Mais, maintenant après le désaccord, quelles suites pour l’après de nos pétages de plombs occidentaux ? Rappelez-vous nous étions plus jeunes, a l’époque tout était simple, Putler, avec ses hordes de mercenaires allait envahir l’Europe et venait de faire sauter Nord Stream. Heureusement, il devait mourir de ces quinze cancers et l’immense victoire ukrainienne grâce aux armes occidentales rétablirait bientôt, tel St Georges terrassant le dragon la victoire du bien sur le mal.
Nous étions à peine douze mois plus jeunes. Et oui, le temps passe, les rêves passent et aujourd’hui ces histoires nous semblent si mièvres. Sauf que face à l’ampleur de l’échec, l’heure sonne d’établir notre doctrine.
Le problème est la position des commentateurs. Quiconque commente aspire à un rôle de prescripteur d’opinion, tout comme nos médias. Nombre d’entre eux ont endossés le récit précédent.
Et de là, nous en arrivons à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen :
« Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.«
Bien alors voyons : Ordre public établit par la loi, je rappelle que la loi prohibe le meurtre, fut-ce indirectement et l’appel à commettre celui-ci. Donc il est interdit de défendre des positions qui vont causer des morts de manière certaine.
En Ukraine, l’aide militaire française a contribuée à 400 – 500 000 morts, qui en doute encore ? L’immense majorité d’entre eux ne se seraient pas produits si l’Ukraine avait signé la paix en Avril 2022. La position occidentale, peut donc être caractérisée comme un appel au meurtre. Elle n’aurait pas eu lieu si l’Ukraine avait eu la liberté de se développer comme elle le souhaitait. Par là, j’entends sans interférence dans son processus politique caractérisé par le coup d’état criminel du Maïdan.
Je rappelle que les négociations d’Ankara ont été menées entre le gouvernement ukrainien et celui de Russie, les occidentaux se sont immiscés dans ces discussions pour inciter ce pays à poursuivre le conflit dans une configuration militaire perdante. La responsabilité occidentale est donc écrasante et les morts nous sont directement imputables.
Traitons du vaccin COVID et ensuite de l’argument de ces gens : Nous ne savions pas.
Là encore durant la COVID, le narratif a été la mort en masse, puis les hôpitaux incapables de faire face. Chacun devenu porteur du virus devenait une menace pour les autres. Certains individus ont renoué avec les traditions les plus glauques et se sont autorisés à dénoncer sur les réseaux les restaurants qui n’appliquaient pas les restrictions. Là, aussi à posteriori, le mythe ne tient pas et vous pouviez le savoir.
Cette position a conduit à refuser les traitements précoces, à empêcher les médecins de soigner et enfin, à contraindre des millions de nos concitoyens à se faire injecter avec une injection dont la fiabilité n’avait pas été éprouvée. Les effets secondaires ont causé des morts y compris parmi des gens qui souhaitaient éviter le produit et y ont été contraint par le plus vil des chantages. De cela, messieurs les commentateurs, vous êtes comptables.
Alors, sur le moyen orient, peu importe les réactions des uns et des autres tant que nous demeurons loin de ce conflit. Par chance, l’affaiblissement de la France, les groupes ethniques qui constituent notre démographie, nous empêchent de commettre trop d’erreurs graves. Mais je vous conseillerais de vous calmer car vu la psychologie fragile de nos dirigeants nous ne sommes pas à l’abri d’une décision stupide. Donc j’invite les commentateurs à calmer le jeu de peur de se trouver exaucées.
Alors, maintenant, messieurs dames, nous allons prendre la machine à remonter dans le temps et nous diriger vers le futur. Le vôtre !
Dans celui-ci, les tribunaux siégeront pour condamner ceux qui ont défendu les opinions criminelles. Ce travail sera essentiel, pour par la peur, instiller un peu de jugeote à certain de nos concitoyens. Désolé, mais certains sont tellement hors sol qu’il sera nécessaire de leur rappeler l’adage : Tourner sept fois sa langue dans sa bouche.
Je vous rappelle le réquisitoire du procureur (Je résume n’ayant pas la pratique du droit) :
Vous êtes accusés d’avoir encouragé nos dirigeants prendre des mesures ayant causé des quantités impressionnantes de morts et ruiné la réputation de nos pays et leur isolement international.
Ceci dans le cas où nous n’avons pas de régression civilisationnelle. Car si l’infrastructure technique s’effondre, là, vous affronterez la loi de Lynch.
Vous n’aurez aucune excuse ce jour-là, mais je vais m’offrir la cruauté de lister les pathétiques arguments que vous utiliserez.
-Le gouvernement nous a dit que…
Désolé, depuis Nuremberg, les ordres des gouvernements n’exemptent pas de la responsabilité individuelle dans les crimes. De plus aucun dirigeant ne vous a demandé de vous engager et de paralyser nos efforts. C’était votre choix ! Vous avez voulu vous offrir une posture morale et hurler avec les loups. Vous constatez que vous avez choisi le mauvais camp. Payez !
« Nous avions peur.«
Meilleur argument. Hélas, avoir peur est votre problème que vous soyez des lâches n’excuse pas votre absence de cerveau.
Sur la COVID, vous pouviez constater de visu que les cimetières n’étaient pas en surchauffe. Vous auriez pu voir que les appartements ne se vidaient pas dans vos rues. Vous saviez donc que la mortalité était bien inférieure à ce que l’on vous laissait croire.
Dans le système médical il vous suffisait de vérifier les archives des journaux pour savoir que les hôpitaux étaient chaque année au bord de l’effondrement. La responsabilité politique était indéniable, vous avez préféré l’ignorer pour attaquer vos concitoyens au lieu de demander des comptes à nos dirigeants.
Sur l’Ukraine, vous aviez peur que les Russes ne nous envahissent.
N’avez-vous pas plus lamentable comme reconnaissance de vos faiblesses intellectuelles ? Les écartements de chemin de fer en Russie et en Europe sont différents. Par quel moyen la logistique russe serait-elle passée ? Essayez de montrer au procureur les parcs de locomotives accumulés… (Ah bien non, même l’ISW ne l’a jamais fait. Dommage pour vous). Autre détail qui a échappé à votre sagacité, la Pologne était sous le COMECOM un pays aidé, elle est sous l’union européenne un pays assisté économiquement. Vous êtes-vous seulement demandé pourquoi les Russes voulaient se charger à nouveau de ce fardeau ? Non, pas plus que vous ne vous êtes demandé pourquoi les pays dont nous relayons les hurlements étaient surtout des récipiendaires de subventions. Vous auriez pu vous demander quels étaient les bénéfices.
Grâce à vous cinq cent mille morts en Ukraine, le décompte de la COVID et des effets du produit injecté en extorsion du consentement sont encore à comptabiliser.
De cela vous êtes coupables : vous avez instillé un climat de terreur pour rendre la liberté d’expression des objecteurs sans valeur. La liberté d’expression ne saurait vous couvrir, vous avez prit des positions meurtrières, il est donc normal que vous rendiez des comptes à la fois sur le fond, mais aussi sur vos procédés indignes. Vos tweets, vos posts ont tué et j’espère que vous serez appelés à payer.
NB : Je suis descendu au niveau des petits Ramirez, les sans-grades de la collaboration. Bien sur les héros des plateaux de télé seront aussi appelés, mais eux auront une excuse : C’était leur travail pour lequel ils touchaient de l’argent. Je considère au contraire de maître de Castelnau que dans de tels crimes, l’intérêt alimentaire, sans les exonérer de leur responsabilité, prouve au moins que l’individu en question a su conserver son cerveau.
Même celle-là, vous vous ne l’aurez pas !
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